Fouille de l'étage.

Admin Messages : 184 Date d'inscription : 05/07/2013

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A ce qu'avait dit Alison, Ryan lève la main au dessus de son épaule façon grande folle et met un doigt dans la bouche. Il regarde l'arrivée de son ancien coéquipier de Défense et s’interroge sur la mine que tire Carole... bien plus grave qu'à l'habitué, ce qui était un exploit. Seconde pique de la rousse pour la blonde qui lève un sourcil et la regarde du coin de l’œil, menton levé.

Au premier couplet de William, on aurait dit que la mâchoire de Beck allait toucher le sol. Immédiatement il se met à regarder dans le couloir avant lui. Tiana relève un sourcil, croise les bras et fait la moue... cherchant dans les yeux de William si c'était une blague ou coup monté. Elle tourne subitement la tête vers Carole en plisse les yeux pour faire un choix entre la blague ou la réalité.

Fouille de l'étage. - Page 2 Jennifermovie

Carole lève les yeux sur son beau Willy-Boy-Lover. Elle se détache un tout petit peu avant de regarder les quatre autres présents avant de renifler. Elle se met à prendre la parole tout bas après quelques hésitations.

Carole: - Paty... ma pauvre Paty. On était monté... et... et on a déposé nos sacs dans la chambre. On rigolait bêtement sur nos emplacements dans le lit quand quelqu'un est sorti de la salle de bain. Ca nous a fait peur, on s'est mises derrière le lit. Il avait une tête de loup et une sorte d'épée. Il a tout de suite couru vers Paty en montant sur le lit. On s'est séparée pour lui échapper... et quand j'approchais de la salle de bain, j'ai vu le fou donner un coup derrière la tête de Paty. Elle est tombée au sol et je me suis enfermée dans la salle de bain au même moment que la porte de chambre s'est ouverte. Là... c'était horrible... j'ai entendu des bruits sourds comme dans les films. C'est quand je les ai entendu chuchoté que j'ai ouvert la deuxième porte de la salle de bain pour partir me réfugier dans le bureau de la chambre d'à coté.

Carole reprend sa respiration.
Ryan se tient les cheveux, lèvre inférieure sous les dents.
Tiana fronce les sourcils, poings serrés et dit lentement:

Tiana: - Je veux voir ce sang pour savoir si c'est un coup monté... Je ne doute pas de la véracité de tes paroles Carole mais voila, il n'y a pas de corps et tu n'as rien vu de concret.

Messages : 52 Date d'inscription : 05/07/2013

Là, ça devient carrément sérieux... Swain a pas l'air de blaguer, et Carole encore moins ! Ou alors, ils méritent tous les deux un Oscar pour leurs interprétations !

La blonde, par contre, mériterait plutôt un AVN Award... Roméo secoue brièvement la tête pour chasser toutes les conneries qu'ont pu débiter Blondinet et Blondinette, pour, une fois n'est pas coutume, prendre la parole :

- C'est sans doute un coup monté... mais pas du genre auquel tu penses ! Pour résumer, la sœur de Thomas aurait été conviée à la fête par un sms provenant du portable de Thomas lui-même... Sauf que son téléphone a été volé avant le grand départ. Ici, il n'y a plus aucun réseau. Et maintenant, cette histoire avec Paty... Sans parler de...

Il jette un regard en coin à Alison. Il a vaguement entendu le résumé musclé qu'elle a fait à Blondinet. Il a sciemment occulté le passage avec Eddy. Pourquoi ? Il en a pas la moindre idée. Pourtant, il hésite à en parler... Elle a peut-être une bonne raison... Merde, tant pis ! Ils doivent savoir !

- Sans parler d'Eddy... On l'a trouvé ici, en train de... de faire je sais pas trop quoi avec une robe de la sœur défunte de Thomas ! Et il avait l'air... heu... Je sais pas, bizarre. Au mieux. Pratiquement autiste, en fait... Et quand on a entendu William crier, il s'est mis à hurler ! Un hurlement méchamment inquiétant ! Puis il s'est jeté sur moi pour me demander "pourquoi tu fais ça ?"... et... Sa voix...

Il ne réalise même pas qu'il n'a jamais autant parler de toute sa vie. Même pas pendant les soirée en multi sur World of Warcraft ! Cependant, il a soudain peur de passer pour un taré... Il repense à sa réaction, quand la blonde avait parlé de sa vision, celle de la gamine dans les chiottes de la station... Il voudrait se taire mais il ressent le besoin irrépressible d'en parler !

- ...Sa voix était super flippante ! Hyper aigüe... Féminine... Pas comme une imitation, hein ! Comme si c'était la voix de quelqu'un d'autre...

Relevant ses lunettes, il se pince l'arrête du nez en plissant les yeux pour se recentrer puis souffle en observant rapidement les visages alentours. Il revient sur celui de Blondinette.

- Bref, c'est pas une blague à la con ! C'est sérieux ! Je crois qu'on devrait rester groupés et voir où en sont les autres... S'ils sont pas... Quelqu'un sait où les trouver ? On devrait peut-être même remonter dans le bus et se barrer ! Trouver un coin où on pourra appeler la police !

Messages : 61 Date d'inscription : 10/07/2013

Notre rousse est totalement indifférente au regard de la blonde. Le regard fixé sur William, elle y lit enfin ce qu'elle aurait espéré entendre. Elle avait raison de bout en bout.

Pourtant, Alison aimerait avoir tort. A son tour, il peut lire dans le sien qu'elle en est désolée.

Elle laisse les uns et les autres prendre la parole. Aux doutes de Tiana qui utilise enfin des termes dont elle n'aurait pas soupçonné l'existence dans une bouche plus prompte à servir de niche temporaire à Ryan, elle esquisse une légère moue. Allait-on passer au club des 6 mode experts miami à faire des tests ADN aussi ?

- Pourquoi elle mentirait ? C'est pas le genre. On n'a pas de temps à perdre. Si vous connaissez une seule raison de vouloir nous buter alors parlez. Si vous connaissez le ou les coupables alors dénoncez vite. Moi, j'en vois au moins un.

Elle secoue la tête d'un air dépité. Souvenez-vous l'été dernier...

Et c'est d'autant pire quand Roméo ouvre la bouche. Une bouche qu'elle aimerait fermer une bonne fois pour toute surtout quand le geek évoque Eddy. Noir regard de jeais qu'elle lui lance. Il y a de l'électricité dans l'air alors que ses poings ses ferment à s'en faire blanchir les phalanges.

Longue inspiration.

- On reste groupé. Il faut nous armer et nous préparer à nous défendre ou on va tous y passer si ça continue. Par groupe de trois avec chacun sa sentinelle. D'abord l'étage, ensuite le rez-de-chaussée. Une objection ? Puis, qui a les clefs du bus ?

Elle sort son carnet et son crayon pour esquisser un plan de l'étage de ce qu'elle connait et le nombre de portes qu'elle a vu. C'est bref et rapide mais nécessaire pour mémoriser l'agencement et ne rien oublier.

C'est la guerre, mon général ! Sus à l'ennemi, chargez ! Et c'est instinctivement qu'elle reporte son attention sur Will.

- La nuit tombera dans quelques heures. Il faut récupérer Emma, retrouver Eddy et réunir les autres. On descend rapidement après la fouille. Quelle chambre as-tu déjà faite ? Celle que je devais prendre (1) n'est pas nécessaire. Celle-ci non plus. Celle où tu étais montée au départ non plus. Celle de roméo non plus, ni celle de Ryan et Tiana je suppose ? Ni celle de la bourgeoise qui est redescendue sans rien avoir vu de choquant... Le musée a déjà été fait, la salle de musique aussi. Donc... Reste 1 chambres... Laquelle? Les placards et... ?

Les réactions étaient étranges mais pas désordonnées, c'était déjà ça de gagné. Tiana voulait voir le sang, elle ne croyait pas à l'histoire, qui pouvait vraiment la blâmer, c'était complètement invraisemblable, même lui avec tout l'hémoglobine qu'il avait vu ne pouvait pas y croire, mais vu l'état de Carole il n'avait pas le choix. C'était comme ça et ils allaient tous devoir faire avec.

"It's a trap" Dommage que l'amiral Ackbar n'était pas du voyage, il les aurait prévenu plus tôt, comme Ali l'avait fait... Mais comment pouvait-il la croire? Elle regrette, elle n'y peut rien et ça ne ramènera pas Paty. Il serra la loveuse un peu plus fort contre lui, elle lui était rassurante, tant qu'il la sentait respirer il avait le courage pour aller plus loin. Il lui chuchote en l'oreille en souriant

Merci Caro.

Ryan n'est plus tranquille, il inspecte le couloir, ça lui permet de se rapprocher d'Alison avec Carole. Il regarde le plan avec attention. vite fais mais il lui semblait que tout y était au moins dans les grandes lignes.

Je me suis installé ici. (Désigne la chambre 4.) J'ai visité ces deux chambres là. (Montre la 7 et la 3.) et le bureau qui est là. Il doit rester cette pièce là et là. (Désigne la chambre 5 et le débarras.)

Je propose qu'on reste groupé le temps de trouver des armes, on passe par l'atelier, on trouvera bien deux trois trucs assez lourd pour servir en cas d'attaque...

Ils voulaient pas leur faire peur mais les tueurs avaient prévu leur coup. Une épée contre deux filles sans armes c'était déjà un peu excessif, ils ne sont pas venu armé de courage, il y aura surement des armes à feu. Mais il devait y en avoir aussi dans la maison, des familles comme ça devait appliquer le second amendement, on est en Amérique fuck!

Pas peur le Willy, il reprend son ex par la main pour aller vers l'Atelier, il se penche pour regarder dans le couloir et y voir...

Admin Messages : 184 Date d'inscription : 05/07/2013

Complément d'informations donné par Roméo...
Ryan et Tiana se regardent, éberlués. Par réflexe Beck cherche son portable qu'il n'a pas et qui ne captera pas de toute façon. La blonde se ressert la queue de cheval et marmonne: " - Ouais, faut qu'on se tire... "

Carole se met à déstresser petit à petit en entendant tout le groupe prendre au sérieux la situation. Il s étaient maintenant six et commençaient à élaborer un plan de repli ou d'action. Seulement, trop d'informations embrouille. Alison commente, pose des questions, fait des suppositions, donne des directives, commence à faire un plan (en appui sur le bureau) d'un étage plutôt grand et bien fourni qu'elle partage avec William et relance un tout dans la foulée. Dans la foulée du commencement Ryan et Tiana décrochent et se parlent de leur coté. Carole écoutait et tentait de répondre mais se ravise à chaque fois. Ca dure un moment comme cela jusqu'au moment ou William décide de regarder une nouvelle fois dans le couloir d’où pouvait arriver n'importe qui à n'importe quel moment à différents endroits.

De la chambre N°6, celle normalement fermée puisqu'elle appartenait à Marion, on peut voir de la porte une petite partie de la piscine. On peut même voir à gauche du pilier porteur une partie de l'immense vitre... donc en partie ce qui se passe dans le couloir principal. William qui avait dépassé sa tête croit entendre des pas de course. Intrigué, il se penche plus pour y voir encore mieux puisque ça semble venir du grand couloir. Il y voit la gothique en train de courir difficilement pour cause de chaussures non adaptées. Derrière se trouve quelqu'un en noir qui semblait porter un masque blanc... et une hache à la main. Ce dernier n'a pas l'air d'avoir grand mal à rattraper la petite brune qui se mange un coup circulaire en pleine course.

William voit les jambes de Cassie... elles dépassent du coté gauche du pilier, derrière la longue verrière. Il ne voit pas le reste caché par le pilier. Mais il voit bien quelque chose de rond rouler du coté droit du pilier... non loin de là ou il se trouve. C'était la tête de Cassie.

De l'autre coté de la vitre, celui à la hache s'arrête. Il regarde son œuvre et tourne le masque vers William qu'il voit aussi.

Miaaaaaouuuuu

Fuck…

Pas le temps de réfléchir, l’un des assassins se trouve juste devant lui, il est armée le chat, ils n’ont encore rien trouvé d’utilisable, ça va donc être un combat déséquilibré en la faveur des méchants, il n’avait pas d’arme à feu, c’était déjà ça, juste ses griffes...

Cassie était morte, juste devant ses yeux, décapitée. La tête roule dans une vision de sang et d’horreur, elle n’avait eu aucune chance, c’était une exécution.

Il serre les poings et d’une geste sec il repousse Carole dans la chambre, qu’il tenait toujours par la main, seul sa tête avait passé la porte, il n’avait pas vu son geste ni même son ex, il allait devoir attirer l’assassin vers lui pour protéger les autres, pour la protéger elle. Il fait un rapide signe pour indiquer à tout le monde de rester discret.

Enculé de tafiotte de merde ! Facile de s’attaquer aux filles!

Il l’insulte mais il ne fait pas trop son brave devant le félin à la hache. En attaque de front c’était beaucoup trop risqué et même si il pouvait avoir confiance à sa force physique contre une hache aiguisée il ne faisait pas le poids.

Sauver les autres puis seulement s’occuper de l’assassin.

Espèrent être suivit par le vilain matou il court dans la pièce musicale et prend une guitare du mur avant de se placer derrière un piano autour du quel il pouvait facilement tourner. Il prend position pour l’empêcher de passer l'instrument tenu par le manche, prêt à frapper avec.

Admin Messages : 184 Date d'inscription : 05/07/2013

En première loge... William.
Un Willy-Boy plein de courage qui prend l'initiative de risquer sa vie pour laisser le temps aux autres de s'organiser. Cependant, ils ne savent pas ce qu'il s'est passé dans le couloir. Seule Carole a été repoussée dans la chambre. L'ex du futur mort a réussi à voir la silhouette du masqué au moment du départ. Il n'y avait qu'un signe de William vers ceux de la chambre et les paroles qu'il gueule en speedant vers la salle de musique qui indiquent un danger.

Tiana tire Carole en arrière et Ryan referme la porte et montre la commode la plus proche à Alison et Roméo. Il maintien la porte et souffle: chuuuuut

Du coté du masqué ça ne bouge pas quand William passe devant lui. Il aurait pu tenter de lui courir derrière ou lancer sa hache... mais non. Il se déplace lentement et dépasse la tête vers la salle musicale. Swain a déjà une guitare entre les mains et se tient derrière un des pianos au centre de la pièce. Le décapiteur lève sa main gantée et déplie lentement ses cinq doigts puis désigne la porte de la chambre avec sa hache... sans se retourner.

Lentement, il marche à reculons tout en fixant William. Il prend le chemin de la chambre.

Messages : 61 Date d'inscription : 10/07/2013

Au moment où Will fait signe et qu'il gueule en insultant quelqu'un à travers le couloir, le sang ne fait qu'un tour dans le corps d'Alison prête à dégainer son vaporisateur et son briquet.

Alison qui retient sa respiration alors que les battements de son coeur s'intensifie.

Elle ne dégainera rien pour l'instant car Ryan prend les choses en main. Elle ne peut pourtant pas croire qu'ils laisseront Will dehors face à un taré. Qui de plus est, un taré sans doute bien armé !

Aux ordres de Ryan, la rousse ne se fait néanmoins pas d'illusion et saisit un des côtés de la commode en intimant silencieusement l'ordre à Roméo de suivre les consignes sans discuter. Urgence !

Commode qui viendra bloquer la porte illico presto. L'arrière du meuble contre la porte, plaquée solidement, après un discret déplacement digne de déménageurs en forme même si le mobilier peut manquer de légèreté. La peur peut faire soulever des montagnes !

Y avait-il seulement d'autres meubles pour bloquer cette maudite porte ?

Si tout est ok, elle se reculera à pas de loup. Discrètement, la main dans le sac sur son vaporisateur qu'elle débouchonne en faisant le moins de bruit possible.

Messages : 52 Date d'inscription : 05/07/2013

Merde. Roméo se fige. La situation lui échappe. Ça part complètement en sucette !

Le regard sombre d'Alison pour commencer. Pourquoi ? Pourquoi autant vouloir préserver cette tête de nœud d'Eddy ? Bon sang, ce mec est ce qu'il a vu de plus flippant depuis la dernière saison de Lost ! Il ne comprend pas... Tout ce qu'il sait c'est que ce regard noir lui broie le cœur comme on froisse une feuille de papier pour la jeter dans la cheminée. Anéanti le Roméo. One shot.

Et ça continue. Voilà la rousse qui ose glisser dans la même tirade "On reste groupé" et "Par groupe de trois"... C'est si compliqué que ça comme notion, le "rester grouper" ? Pourquoi c'est systématiquement traduit par "on reste groupé mais en petits groupes bien séparés les uns des autres" ? Merde à la fin ! Puis ça fait des plans, ça discutaille... Roméo bouillonne ! En bon fils unique, il veut tout, et vite !

C'est là que Swain jette un œil dans le couloir. Il semble se figer puis repousse son ex à l'abri de la chambre avant de détaler en hurlant...

"Enculé de tafiotte de merde ! Facile de s’attaquer aux filles!"

Sur le coup, la première réaction de Roméo est de se demander si l'ancien footeux débloque complètement puis il réalise soudain ce qu'il se passe. Il a certainement aperçu le Lancelot du Lac dégénéré qui s'est attaqué aux filles ! Sa seconde réaction, aux vues de la situation, est de confronter sa propre panique au courage de Swain... Il veut les protéger. Bon, peut-être pas Roméo en particulier mais ça reste louable, quand même ! La plupart des gens auraient sans doute préféré choper le premier qui passe à portée de main pour le jeter dans la gueule du loup à leur place ! C'est ce que Roméo aurait fait, non ? Ça ou se rouler en boule et chialer ! Il se débecte profondément sur le moment...

Mais ce moment est fugace. Il se ressaisit, inspire profondément, tout en pensant à Alison, à ce qu'il aimerait qu'elle voit en le regardant... Certainement pas un pleutre qui se fout en boule ! Oh que non ! Alors pour elle, pour lui-même, pour Swain - la seule personne dans ce groupe de débilos avec qui il entretient un semblant de relation amicale, après tout - et pour que sa maman soit fière de lui, il s'apprête à lui emboîter le pas...

Sauf que Blondinet se pose nettement moins de questions que lui... Ou bien pas les mêmes ! A peine William "captain Courage" Swain a décampé que Blondinet referme la porte aussi sec ! Le message est clair : que l'autre con se démerde ! Pire, il fait signe à Roméo de barricader la porte avec l'armoire...

Alors là, tu peux toujours te gratter, Blondie ! Roméo est bien décidé à ne pas laisser Swain se... se... Merde. Alison est déjà en train de s'escrimer à pousser l'armoire de ses petites mains délicates en lui jetant un regard que Roméo traduit ainsi : "Si tu veux remarquer des points avec moi, magne-toi le cul de venir m'aider !"... C'est donc comme ça que les gens trahissent ? Par amour ? C'est bidon ! Il n'est pas comme ça ! Pas lui ! Pas Roméo !

Ah, si... Sans s'en rendre compte, il est déjà derrière Ali et pousse le meuble vers la porte. A peu de chose près, il se réjouirait presque de leur posture...

Ça ne dure cependant pas, la porte est bloquée et Alison s'éloigne déjà à pas de loup... Sans un regard. Toujours mieux qu'un regard noir ! Les pensées de Roméo reviennent aussitôt à Swain... Il doit absolument trouver un moyen de lui venir en aide. Il ne supporte pas de devoir l'abandonner ! Quoique... Va savoir ! Il est peut-être mieux loti qu'eux, à bien y réfléchir... Ne venaient-ils pas de se piéger eux-mêmes dans cette chambre qui lui paraît soudain affreusement étriquée... Et les murs qui semblent se refermer sur lui...

- Merde ! Merde ! Merde !

Il s'est surpris lui-même. Sa vue se trouble, la tête lui tourne... Il se la prend à deux mains et souffle un grand coup. Pas qu'il se sente mieux mais la crise d'asthme n'est pas venue...

- Il faut pas rester là ! Et... Et on peut pas laisser Swain tout seul, putain !

Il regarde autour de lui, tente d'occulter ses foutus murs qui continuent de se resserrer, et aperçoit enfin la fenêtre ! Il s'y dirige en hâte, contournant le lit puis l'ouvre. Une bonne bouffée d'air... et l'effluve des eaux stagnantes du marais... Bref, passons...

- Par ici !

Il jette un coup d’œil en contrebas... Un étage, c'est pas si haut... Et puis il y a une corniche et, sur la droite, tout près, un petit balcon... Ils pourraient peut-être tenter de rejoindre Will ou une autre pièce...

- On doit pouvoir sauter ! Ou même passer par la corniche pour... pour...

Sa tête, toujours à l'extérieur, se met à tourner de plus en plus vite. Le sol paraît s'éloigner, toujours plus loin... La corniche lui donne l'impression qu'elle va se décrocher, ne serait-ce que sous le poids de son regard... Il se redresse, tourne le dos à la fenêtre et s'appuie d'une main à son rebord, les jambes flageolantes, avant d'extirper sa Ventoline.

Ksssshhhh ! Kssshhhh !

L'aérosol toujours en main, le visage blême, il fait un signe de tête en direction de Blondinet.

- Tu... tu devrais passer en premier, non ?

Faut l'avouer que sur le coup, il avait l'air con derrière son piano en train de regarder le masque désigner la porte. Il était sorti pour protéger sa belle et se retrouvait comme un abruti avec le chat entre eux deux. Il avait l'intention d'entrer, il savait que William n'était pas seul là dedans, mais ce doutait-il qu'ils étaient 5?...

Visiblement moins décontracté que le tueur le Willy-boy, le manche dans les deux mains et le corps dressé vers le haut. Il était pas joueur de Baseball et ses années de solfèges n'allait visiblement pas l'aider mais il ne sentait pas désarmé, loin de là. Il regarde le masque du tueur, il n'arrivait pas à voir ses yeux, le chaton ne devait pas voir grand chose, champ de vision limité hein?

Il s'avance vers lui, sortant de la salle de musique armé de son instrument et de son sourire, Will montrait toute ses dents dans un rictus amusé. Folie? Perte de contrôle? Résigné? Il s'approchait du bourreau près à l'attaquer, mais restant trop loin que pour pouvoir le frapper ou être frappé. Will avait une terrible envie d'aboyer.

Un rapide coup d’œil vers la porte, elle était fermée, il aurait aimé de l'aide sur le coup, il devait l'avouer qu'être seul avec un dégénéré de cosplayeur c'était pas trop son tripe. Mais elle était en sécurité et c'était tout ce qu'il voulait. Quelqu'un l'avait condamné dehors et il n'arrivait pas à lui en vouloir. C'était une réaction de survie que pour le coup il n'avait pas eu.

Passer de six contre un à un duel guitare hache le réconfortait pas tellement mais c'était comme ça et ils avaient fermer la porte pour sauver Carole, il allait devoir être un rempart efficace. Il aura deux portes à défoncer!

Il n'y a pas de croquettes pour toi là dedans mon minou!

Admin Messages : 184 Date d'inscription : 05/07/2013

L'inconscient...
Il se met à contourner le piano pour avancer vers le tueur masqué. Ce dernier qui marche à reculons tout en restant de face à l'ex joueur de foot armée d'une guitare. Monsieur Chat penche le masque sur le coté et secoue la tête face à cet acte suicidaire. Un tueur qui venait de tuer deux personnes à l'arme blanche dans la même journée sans trembler, sans vomir et sans hésitation. Un tueur qui ne prend pas de risque face à un type qu'il doit connaitre un minimum. C'est la main libre qui passe dans le dos pour pointer un pistolet automatique. Le tir est direct, l'arme était déjà approvisionnée.

BAM !

La culasse claque, la douille s'éjecte et la balle vient de faire un beau trou dans la guitare qui tombe deux mètres plus loin. Se mettre à genoux pour implorer pitié maintenant ? Non, il faudrait être fou pour rester devant ce type équipé d'une hache et d'une arme à feu. William n'a pas d'autre choix que de courir pour pas s'en ramasser une.

Du coté des barricadés il a Carole qui se remet à pleurer pour son ex retrouvé. Elle sent qu'elle va le perdre. Ryan et Tiana pousse un deuxième meuble derrière la porte. Alison range son plan bien fournis et son (stylo ?) pendant que Roméo se sent pousser des couilles. La survie révélait la vraie nature des gens paraitrait-il. Le binoclard va ouvre la fenêtre et juge la hauteur et dans la foulée se met à proposer de passer par là. Pas bête... surtout que le bus est en vue sur la droite à une cinquantaine de mètres. Juste un "petit" saut et une "petite" course.

A la remarque du Geek et sa demande à Ryan, celui ci dit:

Ryan: - Willy-Sweeny sait courir ce n'est pas le probl...

BAM

Les cinq étudiants sursautent lorsque une détonation sèche se fait entendre pas loin de la porte. Et ouais Ryan, c'est bien beau de savoir courir mais qui court plus vite qu'une balle ? Le blond recule ceux qui se trouvent derrière la porte et va au plus vite à la fenêtre ouverte par Roméo. Il regarde la hauteur et grimpe sur le rebord sans attendre.

Ryan: - Putain il a un flingue ! J'vais sauter et vous aider à vous réceptionnez en bas. Ceux qui tardent je ne les attends pas.

Question action il n'hésite pas. Le quarterback de l'équipe universitaire va dans le vide et se tient au rebord... puis lâche pour se retrouver en bas en roulant en arrière. Il se relève vite et fait signe d'enchainer... au même moment qu'une porte fenêtre s'ouvre. Tiana, qui voulait enchainer, retourne immédiatement à l’intérieur de la chambre quand elle voit quelque chose ou quelqu'un sur sa droite.

Le Chat était sur le balcon et se penche... pour y voir un Ryan bien surprit et à découvert. Le bras armé pointe le chouchou de la directrice et tire vers la tête. Beck a le réflexe de lever son bras et se ramasse une balle dans l'avant bras.

BAM !

Cri sec de douleur et trois pas rapides, Ryan se met sous le balcon... et par la même occasion à couvert du champ de vision du tueur. Faudrait voir un autre plan...

Messages : 52 Date d'inscription : 05/07/2013

Quand le premier coup de feu retentit, Roméo craint de faire une attaque cardiaque. Sa pression artérielle vient d'en prendre un coup, pas de doute, et sa respiration, n'en parlons pas ! Nouvelle décharge de Ventoline. Il l'avait toujours en main, déjà ça de gagné. Ses pensées vont aussitôt au camarde isolé : pourvu que Swain se soit pas fait flinguer ! Il se pardonnerait jamais de l'avoir laissé partir seul !

Blondinet, lui, ne fait pas dans l'introspection. Il passe devant Roméo et se décide à sauter. Soi-disant pour aider à réceptionner les suivants... Mouais... Roméo n'a pas oublié comment Blondinet s'est empressé d'abandonner William à son couloir de la mort et il suspecte une récidive...

Cependant, le second coup de feu ne se fait pas attendre... Blondinette s'apprêtait à rejoindre Blondinet. Elle fait marche arrière, sans se faire prier, tandis que Roméo, toujours prêt de la fenêtre, ne manque pas de voir pourquoi : le tueur est horriblement proche. Sur le petit balcon, qu'il avait vaguement envisager d'emprunter pour rejoindre Swain, se trouve un fou furieux, une hache dans une main, un flingue dans l'autre. Le dernier étant pointé en contrebas. Étrangement, c'est le masque de ce dégénéré qui subjugue Roméo. Il a entendu Carole parler d'un masque de loup et d'une épée. Celui qu'il voit devant lui, c'est un chat... Soit le mec est transformiste, tendance fétichiste, soit ils sont plusieurs !

L'espace d'un instant, Roméo se retrouve dans la peau de Titi. "Tiens, z'ai cru voir un rominet !" Il cligne des yeux. "Mais oui, mais oui ! Z'ai bien vu un rominet !!!" Il réalise qu'il vit le plus mauvais Looney Tunes de sa vie !

Toujours l’œil à la fenêtre, il voit plus qu'il n'entend la détonation. Ce qu'il entend par contre, c'est le cri de Blondinet. Il n'a pas vraiment conscience de l'inutilité de la chose sur le moment, il ne peut simplement pas le réfréner :

- Sale fils de pute !

Il s'écarte de la fenêtre. Sa respiration fout le camp, à nouveau. Il panique, il entend des sanglots autour de lui. Sans doute Carole. Peut-être pas qu'elle... Peut-être qu'il pleure, lui aussi. S'en rend même plus compte. Il doit réfléchir. Souffler. Respirer...

Kshhhhhh. Kshhhhh.... A ce rythme, il sera bientôt à cours de Ventoline.

N'empêche, ça aide. Il respire. Se reprend. Cogite. Il faut agir, et vite ! Il regarde autour de lui et la sensation d'être fait comme un rat dans cette maudite chambre est deux fois plus grande que précédemment ! Tous les plans qu'il élabore se cassent la gueule les uns après les autres... Il ne voit qu'un seul point positif : si le chat est sur le balcon, il n'est pas derrière la porte et vice et versa. Quand le chat n'est pas là...

- Les filles, c'est le moment où jamais d'être opérationnelles ! Si on se contente de rester là à pleurnicher, on va y passer tous les quatre ! On peut pas rester ici, c'est comme un garde-manger... Tôt ou tard, le tueur va entrer !

Il souffle. Il a beaucoup de mal à rester cohérent, à agencer ses pensées et à parler clairement.

- Il ne peut pas être partout à la fois ! Je vais essayer de le garder au balcon, vous vous commencez à déblayer la porte, vous vous en sentez capables ? Il faudrait peut-être même prévoir de balancer l'armoire dans le couloir pour couvrir notre fuite... S'il revient tenter de défoncer la porte entretemps, on saute tous par la fenêtre et on court !

Bordel, ce plan est minable mais il ne voit rien d'autre... Il jette un coup d’œil à Alison et lui indique la portion de mur que le tueur ne peut voir depuis le balcon.

- Prends ce que tu peux. Lampe de chevet, planche de bois... phaser... Et couvre-moi. si ce taré tente de passer par la fenêtre, il ne s'attendra pas à ton accueil !

Cela dit, il vide le lit de tout ce qui se trouve dessus, draps compris, puis tire le matelas vers lui... Bon sang, ça pèse une tonne. Il fait ce qu'il peut pour le redresser et le placer entre lui et la fenêtre.

- Va sans dire que si vous avez une meilleure idée en tête, je suis preneur... Putain, ouais ! En attendant...

Il prend une grande inspiration, arrache son nœud-papillon qui commence à l'étouffer et se dirige vers la fenêtre en maintenant son ridicule et affreusement lourd bouclier devant lui. Il jette de brefs coups d’œil en direction du balcon, évitant de sortir sa tête de derrière le matelas de façon trop régulière et prenant soin de varier, un coup en haut, un coup en bas... Il crie aussi fort qu'il peut, dans le vague espoir que le coup de feu ait pu alerter quelques renforts que ce soient...

- Hé ! L'enfoiré ! Tu joues toujours à chat perché ? Et c'est quoi ce masque ? Les restes d'une partie fine qui a mal tourné ? T'as vraiment besoin d'une hache et d'un flingue pour te faire une bande de geeks ? Viens te battre comme un homme si tu t'es pas fait castrer !

Dans la tête de Roméo, ça tourne en boucle : ce plan est foireux, ce plan est foireux, ce plan est foireux...

Messages : 61 Date d'inscription : 10/07/2013

Et Will sort à l'extérieur. Et Bam. Panpan !

Un révolver a un barillet de 6 balles.
Un pistolet...

Et Ryan se jette par la fenêtre. Et Bam. Panpan !

Jouons aux cow-boys et aux indiens. Qui on scalpe aujourd'hui ?
Puis, après, si on faisait une petite danse de la pluie?
Hm. Non ?

Alison calcule quand même qu'ils sont au-dessus. Là, entre le petit salon et l'entrée et donc que Ryan a plus de chance de prévenir les autres s'il n'est pas en train de se vider de son sang.

A moins que des sauveurs viennent à sa rescousse après avoir cherché Clara à l'extérieur... ?

En espérant qu'ils ne se fassent pas trop tirer dessus.
Bah des cibles mouvantes, c'est vachement plus chiant.

Mais... mais... Eux sont coincés là. De quoi devenir claustrophobe.
Et Carole qui chiale. Pas le moment, pas du tout le moment.

Mieux fonctionner, mieux exécuter
Quand il fait toc toc Knockin '
À votre porte...
Lalala...

Sauf que blabla. Le geek vire son noeud papillon et la rousse perd le fil. Elle réduit le monologue au fait qu'il occupe le tireur-catman-shining, pendant qu'elles se tirent. Cependant, la manière de s'éxécuter fait froncer les sourcils de la wiccane. Et en plus, il était asthmatique... Diantre.

En désespoir de cause, Alison se positionne contre le mur côté porte, entre celle-ci et la fenêtre. Pas convaincue. D'une, le tueur devait savoir désormais qu'ils étaient encore plusieurs dans la chambre. De deux, elle était sceptique quant à la réactivité de Carole et Tiana. Ils auraient mieux fait de tous sauter sans trainer.

Faute de mieux, elle sort son vaporisateur décapant caustique débouchonné tourné vers l'extérieur. Le ménage, il n'y a que ça de vrai !

Le joueur de foot n'a pas le temps de se mettre sur ses bases que son adversaire lui fait un coup bas. Il aurait du s'en méfier mais il était devenu trop confiant, et là ça allait lui être fatale. Il voit le tueur sortir de son dos une arme à feu et sans semonce le vise et tire.

PAN!

Même avec ses réflexes il ne peut pas déjouer la rapidité de Clint Eastwood qui fait déjà feu sur lui.

La balle se fige fort heureusement dans sa guitare qui lui glisse des mains pour retourner toute seule dans la pièce musicale. Elle venait de lui sauver la vie, il fallait juste espérer qu'elle n'était pas signé par Jimmy Hendrix autrement le père de Thomas allait le flinguer... Du moins si il survivait au pistolero.

Il termina son esquive dans le couloir est où il prit le temps de remercier son Dieu bienfaiteur, cette balle qui se loge dans l'instrument plus tôt que dans sa caboche ne pouvait être qu'une intervention divine. Un baiser sur sa croix avant de s'adosser au mur du couloir en direction de la chambre 2, visiblement pas suivit.

Il prit un instant pour vérifier mais il était pratiquement certain que le tueur n'était pas sur ses basques, l'attendait-il pour le tirer comme un lapin. Surtout que Will s'était rendu compte qu'il s'était quelque peu piégé lui même, les escaliers était de l'autre coté de l'étage et à moins de sauter d'une fenêtre, sortir ne lui serait pas facile. Un rapide coup d’œil vers la chambre de Carole, le loup avait su s'en extirper...

PAN!

Un autre coup de feu, mais il semblait plus loin, il ne résonnait pas comme celui qui le visait, celui-ci semblait faire écho depuis l'extérieur, un autre tireur ou le chat était il monté sur le toit? Il passe sa tête dans le grand couloir, personne. Sur la pointe des pieds il fait marche arrière pour se retrouver à l'angle de la chambre 6 où il s'était fait tirer dessus, mais cette foi, caché par le mur, il était pas question de prendre une balle.

un rapide coup d’œil pour voir que le tueur tirait depuis le balcon.

Admin Messages : 184 Date d'inscription : 05/07/2013

Tir vers la tête...
A vouloir un hit au lieu du torse, le tir rapide du tueur au masque de chat loupe la citrouille. L'impact percute la guitare qui part voler dans la pièce musicale. Il allait en tirer une deuxième quand l'ex sportif sort de son champ de vision. Il n'y avait que quelques pas à faire pour se mettre dans son dos à le finir quand... Cassie sauve son homonyme. Sacré performance en état de morte décapitée. Le flingueur marche sur sa tête et perd l'équilibre.

Il jure et injure, se relève et frappe dans la tête avec le plat de la lame. Quand il arrive dans le couloir, l'oiseau n'est plus là. Le tueur place le manche de sa hache à l'arrière de son ceinturon et va ouvrir la porte fenêtre du balcon le plus proche. Possible que sa cible sorte comme un con par l'entrée du manoir. C'est tout autre quand il y arrive. Il voit quelqu'un passer par la fenêtre de la chambre à sa gauche. The axe-man change de main et se penche au dessus de la rambarde... vise la tête et tire.

Le geste réflexe de Beck qui avait la tête levée le sauve dans petit trou dans le front. La balle se loge dans l'avant bras. Un cri, un seul et le voila déjà hors de vue à se planquer.

Pendant ce temps là, un miraculé reprend la route du danger pour vérifier s'il était à l'épreuve des balles. Sur la pointe des pieds il se déplace dans le couloir quand soudainement un main gracieuse vient lui tirer ses vêtements. Ca venait de l'obscurité de la réserve de l'atelier. La faible luminosité restante dans cette zone laisse à William la possibilité de voir le visage de l'incriminée.

Clara: - Mais tu es fou ?
Viens par là te cacher, je connais par cœur cette maison.

Il devait trouver un nouvel angle d'attaque, le tueur était distrait et il semblait se focaliser sur l'extérieur, l'avait-il oublié ou pensait-il simplement qu'il allait se barrer par une fenêtre? Regard autour de lui, plus d'arme, et entrer dans la pièce de musique pour retrouver sa "Lucille" étendu sur le sol était inconcevable, directement dans le champ de vision du tueur, trouver autre chose...

La tête de la gothique était là, sur le sol, c'était pas vraiment une arme... Bien que... Elle semblait le regardez, comme si il était coupable, comme si elle lui matait toujours l'engins, comme si il aurait du la protéger... Cette mare de sang qui l'accompagnait lui donnait mal au ventre, impossible de soutenir ses yeux accusateurs et injecté de sang.

Les dents prêtent a se rompre sous la pression, il était complètement inutile et depuis le coup de feu avait peur pour sa vie, il ne s'était jamais senti aussi vivant et aussi pitoyable. A quoi bon être ici planqué comme réserviste alors que le match se déroule sans lui.

Il imaginait Carole en boule dans la pièce close en train de pleurer, versant son lot de peine et de frustration, elle devait sangloter pour deux, voir plus, mais tant qu'elle se larmoie pour lui il n'avait pas à le faire, pour tant il n'avait plus que ça à faire... Il était beau le fils à papa, incapable de bouger.

Une petite main vient lui agripper la chemise, il était foutu! Un sursaut pour s'en éloigner, prêt à frapper son agresseur, non mais on à pas idée d'attaquer par derrière! Il se rend vite compte que c'est pas Clara avec ses 50 kilos toute mouillée qui allait lui faire du mal.

Tain!

Il se penche vers elle, il en croyait pas ses yeux, elle était à l'étage depuis le début et ils la cherchaient depuis une bonne heure déjà.

Tu fous quoi là? On te cherche depuis des heures putain...

Il reste à couvert là où il est, un rapide coup d’œil vers le tueur qui ne semblait pas les avoir entendu.

On peut pas les laisser avec lui dans le coin!

Admin Messages : 184 Date d'inscription : 05/07/2013

La petite blonde lève les yeux sur le grand William puis se penche à l'encadrement du passage de l'atelier pour voir ou en est le masqué. Rien. Pour répondre elle tire un peu plus le lourd rideau sur le coté et se met à chuchoter. (Un grand et double rideau sert de "coupure" à l'entrée de l'atelier.) Sa voix est comme celle d'une gamine.

Clara: - Comme je l'ai dit à votre copain, j'étais dans le grenier. J'attendais que mon frère pour une discussion importante au sujet de notre mère... et je recherchais des souvenirs d'elle là haut. Je ne savais pas qu'il arriverait avec un bus entier.

Elle lâche un petit soupire et reprend. Il fallait tendre l'oreille pour entendre.

Clara: - Comment s’appelle la fille qui est morte ? Et toi ?
Si tu veux je te trouve une bonne cachette pendant que je tente de lui parler.

---

Pendant ce temps là, dans la chambre, Carole sanglote doucement et Tiana s'approche d'Alison.

Tiana: - Plus de bruit... il doit se cacher ou préparer un sale coup. S'il a tué Ryan... je...

Elle ne terminera pas sa phrase et reste sur place, pensive.

Ils n'étaient pas vraiment bien placé pour pouvoir se tailler un bout de gras. La sœur de Thomas était assez dérangeante, loin d'être moche mais un coté énigmatique, sombre et une regard perturbant, une seconde Ally en somme. C'était bien sa chance, elles pouvaient pas toutes être prévisible comme Carole? Au moins il sait où elle est et ce qu'elle fait en se moment...

Rien ne semblait bouger depuis la chambre où il avait laissé les autres, c'était plus tôt bon signe, tant qu'ils étaient dedans et que personne d'autre n'entrait ils étaient en sécurité. Problème c'est que Will n'est plus seul à être dehors et en danger directe avec le chacopathe.

Il la prend par les épaules et se colle à elle pour lui parler, ils devaient chuchoter le plus bas possible.

C'est qui mon autre copain?

Elle avait vu Eddy ou Marshall? Il se demandait vraiment où était se dernier, il l'avait aidé mais avait de gros doute sur ses desseins. Il lui serait utile là.

Moi c'est William et je ne vais pas me cacher, faut aider les autres à sortir de la chambre et je sais pas où est ton frère, la dernière foi que je l'ai vu il partait réparer l'émetteur.

Elle comptait vraiment se promener dans la maison toute seule comme si de rien n'était? Il y avait un tueur de l'autre coté du couloir et elle semblait trop calme. Voir un cadavre et entendre des coups de feu ça lui semblait logique peut être, c'était une drôle de famille ou elle avait déjà perdu pied.

Si tu sais quelque chose tu dois me le dire!

Il la tenait fermement mais sans lui faire mal. Il la laisserait pas se balader comme si de rien n'était, c'était trop dangereux surtout que si les meurtriers étaient ceux de sa mère et sa sœur elle devait être dans le collimateur. Il était hors de question qu'ils aient ce qu'ils veulent.

Un rapide coup d’œil, toujours savoir où se trouve le tireur.

Admin Messages : 184 Date d'inscription : 05/07/2013

Quand il la prend par les épaules, elle ne bouge pas... limite un relâchement total. Elle le regardait avec ses grands yeux... le même regard que Marion en plus jeune et plus innocent. Elle était en première année et pourtant on aurait pu facilement lui donner quinze ans à peine.

Clara: - Votre copain, celui qui est à peine plus grand que moi. Il bégayait un peu.

Elle l'écoute, sage comme une image. Ses yeux luisaient dans la pénombre avant qu'elle ne reprenne la parole pour répondre.

Clara: - Pourquoi les faire sortir de la chambre quand quelqu'un a une arme à feu ? Il est préférable qu'ils restent à l'abri et que l'un de nous parte chercher le shérif ou prévienne mon père quand il reviendra. L'émetteur ? Tu veux plutôt dire la borne William ?

A la vérification dans le couloir de Swain, toujours pas de mouvement.

Mince elle était tombée sur Eddy, le mec le plus inutile et barge du manoir! Bien que barge il était loin d'être le seul, rien à qu'à voir le calme avec le quel elle le fixait, elle était inconsciente ou quoi? Ben que c'était lui qui avait voulu attaquer un homme armée d'une guitare...

Will le savait pas quand il a joué les rockeurs et là il était conscient qu'il faisait pas le poids mais se barrer c'était condamner toute la chambre et son ex avec, ce qu'il ne pouvait laisser faire. Sa voix était lisiblement énervée mais il continuait à parler tout bas.

On s'en fout, la borne ou l'émetteur, le machin dans le cul du marais, ce serait l'Enterprise que le nom importerait peu...

Il était sur les nerfs et ça lui tapait quelque peu sur le système, son manque empirant les choses il la serre plus fort, il bouillonnait intérieurement. Soit elle jouait au conne soit elle l'était.

Je veux pas qu'ils sortent sous les tirs du cinglé, je veux juste qu'il n'entre pas faire un carton, il a une hache et les portes sont en bois! Le temps d'aller chercher le sheriff ils seront tous mort... On doit arrêter le tireur.

Fuir, se protéger, courir, pleurer, abandonner les autres... C'étaient des réflexes humains et il est prouvé que les lâches vivent plus longtemps, mais vivre avec le poids de la mort des personnes que l'on connait c'était pas envisageable pour Will.

Tenter des les sauver et advienne que pourra. Maintenant il ne pouvait pas laisser Clara courir les mêmes risques que lui.

Si tu as une idée pour le neutraliser je suis preneur autrement je vais tenter de faire descendre trouver de l'aide.

Il la lâche, se retourne et se penche pour regardez où est le chat et savoir si il y avait un passage pour Clara.

Admin Messages : 184 Date d'inscription : 05/07/2013

Sous l'effet de manque et la force dans les mains de l'ex joueur de foot, les doigts s'enfoncent dans les frêles épaules de la petite Ashford. Pourtant elle ne se plaint pas. Elle penche juste un peu la tête sur le coté et le regarde étrangement.

Clara: - Je ne comprends pas tout...

Elle se met à tapoter sur une des mains pour lui faire comprendre de relacher un peu puis reprend avec sa minuscule voix.

Clara: - Je ne sais pas ce que cherche ce cambrioleur. Je ne sais pas non plus pourquoi il se sent obligé de tuer. Pour ce qui est de le neutraliser, il y a les fusils de mon père au rez de chaussée. Tu sais te servir d'un fusil William ?

L’intonation de la voix de Clara était en parfait décalage avec la situation. Soit elle était très spéciale, soit elle était stone. Quand Swain regarde une nouvelle fois la zone, il n'y a toujours pas de mouvement. Possible que le masqué ne soit plus là... ou il attendait tapi dans un coin tel un chat prêt à bondir sur une de ses proies...

Messages : 61 Date d'inscription : 10/07/2013

Alison marine dans son jus à attendre que catman déboule tout en observant son comparse geek et les filles. Pourtant, elle est aux aguets, ne laissant en rien son attention se perdre dans l'aléatoire d'hypothèses et suppositions capillotractées ou suicidaires. Voire meurtrières.

Elle hoche la tête aux premiers propos de Tiana, tentant tant bien que mal un regard se voulant rassurant.

- On est séparé des autres. Barricadés mais pris au piège, sans pouvoir sortir au risque de se faire tirer dessus. C'est le jeu du chat et de la souris... Soit on fait les têtes brulées, soit on reste protégés sommairement ici. Je suis sûre que Ryan et Will sont vivants, les filles. Ils sont forts et sportifs, ils n'ont pu que s'en sortir... Il faut garder l'esprit positif et notre sang-froid sans prendre de risques irréfléchis en restant soudés.

Messages : 52 Date d'inscription : 05/07/2013

Aucune réponse à sa brimade... Rien. Soit Rominet se joue de lui, soit il a foutu le camp... Le meilleur moyen de vérifier serait de jeter un œil mais, de sa position, Roméo ne ferait que s'exposer à une balle perdue... Alison a beau l'avoir suspecté d'être "l'homme d'acier", là il se sent plus comme le "petit bonhomme en mousse"...

Elle est toujours là, d'ailleurs, sa chère rouquine, lance-flamme de fortune en main, prêt à mettre le feu à la baraque. Il a toujours su, au fond, que c'était une allumeuse. Leur première rencontre n'avait-elle pas été... chaude ? Au moins brulante !

Ses pensées s'égarent et il réalise soudain qu'il est enfermé dans cette chambre avec la fille de ses rêves... Combien de fois avait-il prié pour se retrouver dans cette situation ? Et pas que... Il y avait aussi Blondinette et Pleurnicheuse dans le lot ! Un blonde, une brune et une rousse... Ça donnerait presque soif ! Ne serait-ce pas le moment opportun pour tenter ce bon vieux "c'est la fin du monde, c'est le moment ou jamais de tenter de nouvelles expériences !"... Il y aurait de quoi... de quoi...

"De quoi" rien du tout ! Roméo devait se reprendre sur-le-champ pour éviter une énième crise d'asthme...

Reste à se concentrer, tendre l'oreille à l'affut du moindre bruit de pas, venant de dehors ou de la porte, ne pas se faire surprendre, s'accrocher au matelas autant que possible et ne pas s'évanouir. Avec un tout petit peu de chance, les coups de feu auront alerté du monde... A condition, bien sûr, que les autres soient toujours en vie... qu'ils ne se soient pas enfuis avec le bus... qu'ils en aient quoi que ce soit à foutre des malheureux coincés à l'étage... Ça faisait beaucoup de paramètres aléatoires !

Piégé par le chat, dans la chambre de la morte, ils étaient fait comme des rats !

Se servir d'un fusil? Il avait beau être américain il n'était pas initié aux armes à feu, il en avait fait un peu avec des potes, il sait recharger et tirer, à courte porté ça devrait être suffisant, en tout cas ça serra toujours plus efficace qu'une guitare. En parlant d'arme, ils étaient près de l'atelier il devait y aller trouver un objet assez dangereux que pour être utile, au moins pouvoir se protéger.

Le problème c'est qu'il n'à plus aucune idée de l'endroit où se trouvait le tueur, il n'était plus près de la porte de la chambre, c'était déjà ça, pour le moment, les fusils semblait la meilleur idée mais ils devaient y arriver vivant... Toujours les yeux rivés vers le couloir il parle doucement à Clara.

On va faire comme tu le dis, j'ai peu d’espoir que les fusils soient toujours là mais on à pas vraiment le choix...

Un rapide coup d’œil vers le couloir pour voir si il était dégagé avant de prendre la sœur de Thomas par le bras et de marcher à pas de loup vers les escaliers et de descendre, prêt à courir en cas d'attaque.

Admin Messages : 184 Date d'inscription : 05/07/2013

Tic tac, tic tac, le temps défilait...
Ca semblait interminable. Carole était dans un coin, prostrée, les mains sur les cotés de la tête à se balancer d'avant en arrière. Elle marmonnait " c'est un cauchemar, c'est pas possible... venez à notre aide, on va mourir...". De son coté Tiana ne chôme pas, elle regarde au plafond s'il y a une alarme incendie qu'elle pourrait déclencher. Il y en a pas dans cette chambre. La blonde part ensuite vers la penderie, l'ouvre et fouille dedans. Tout était bien rangé dans la chambre "musée" de Marion, rien qui pourrait servir. Pourtant Tiana se met à quatre pattes et cherche sur les parois en bois. Les trois autres étudiants peuvent entendre des légers bruits avant que la sirène ne ressorte la tête.

Tiana: - Les filles, Roméo...
Venez par ici, il y a un passage qui donne dans la penderie de la chambre voisine.

S'ils approchent ou la suivent, ils verront Tiana disparaitre dans un trou carré. De l'autre coté un faible éclairage naturel passe à travers les portes de la penderie parallèle.