Fouille de l'étage.

Messages : 52 Date d'inscription : 05/07/2013

Lorsque Tiana les interpelle, Roméo balaye l'air devant lui, paume ver le bas, puis pose son index sur la bouche. Il sent aussitôt le matelas sur le point de lui échapper et de l'écraser sous son poids. Il reprend ses appuis puis tourne la tête vers Blondinette et chuchote :

- Moins fort, bon sang ! Tu veux pas aussi envoyer un texto au tueur pour lui dire où on va ? T'es sûre qu'on n'est pas "attendu" de l'autre côté, au moins ? Sinon...

Sinon quoi ? C'est pas comme s'ils avaient l'embarras du choix ! Combien de temps pourraient-ils tenir dans cette chambre ? Pris au piège... Même si c'était aller de Charybde en Scylla, il ne supporte plus d'attendre la mort derrière son matelas ! Il jette un coup d’œil à Alison.

- Tu t'occupes de faire bouger Carole et vous suivez la blonde pendant que je garde la fenêtre ? Dès que vous êtes passées, je ferme la marche... T'en penses quoi ?

On meurt ici ou là-bas ? Tu parles d'un choix...

Sa seule certitude : on arrête les groupes de un. Entre Swain qui se barre en courant, Blondinet qui se jette par la fenêtre... Tout ça commençait à vraiment lui foutre les nerfs en pelote ! Si le chat est joueur, ça va finir par l'attirer...

Messages : 61 Date d'inscription : 10/07/2013

Ha ça... Mourir ici ou là-bas... Ouais, tu parles d'un choix. Toute façon, la mort n'est pas une fin en soi. Entre la possibilité de hanter ceux qui t'ont fait chier, la réincarnation et caetera... Y'a de quoi s'éclater, non ?
Bouh ! Caspera la méchante revenante...

Hé c'est quand qu'il y aura des vampires, des loups garous et dumbledore en tutu rose les gars ? Trop classe.

Alison fait la moue. Alison, elle en a marre. Alison, elle aurait voulu passer un week-end normal. Alison, si elle avait su que sa vie se jouait maintenant, elle aurait été chez ce putain de disquaire foutre une tarte à un type-vendeur à bonnet et lui balancer tout son fiel... Connard.

Elle aurait cassé en deux un nombre incalculable de vinyles dans la foulée. Surtout ceux que le connard en question appréciait - au pif ceux de Bob Dylan - d'un air hystérique. Parfaitement !

Et puis, elle l'aurait obligé à la baiser là, sur place jusqu'à n'en plus finir. Mal ou pas, rien à foutre.

... Ou alors, elle aurait fait ce que tout jeune inconscient fait. Sortir, picoler, se camer, baiser. Pas bien important de savoir avec qui si tu ne t'en souviens pas au petit matin, tant que tu te protèges que disaient ses copines de la sororité. OUAIS ! Soyons auto-destructeurs ! Faisons même la nique aux psychopathes et devenons comme eux... Hm. Non ? Ha non. C'est un peu foutu là, ma petite, t'es pas chuck norris ni schwarzy. Trop la loose quoi.

Un air blasé sur son minois déphasé, elle observe les réactions de la blondinette avant de hausser un sourcil en jetant un oeil au geek. Hm. Elle se passe une main sur le visage. A trop attendre, y'a que deux parties du cortex cérébral en fonction l'espace d'un instant. Celui relatif à l'imaginaire et l'autre où se cantonne la peur. Et derrière, celui de la patience et de la réactivité qui se réveille illico presto.

- J'aurai préféré faire un monopoly ou un sex-tape avant de crever en beauté, ma foi... Et s'il attend de l'autre côté, le malade ?

Sérieuse ? Pas sérieuse ? Vas savoir.

Sa voix est calme, presque lointaine avant qu'elle hoche la tête d'un air entendu pour finalement s'approcher de Carole.

- Allez, la copine. La fin du monde c'est pas pour maintenant. Tout va bien se passer.

Même qu'on trouvera la fée bleue pour éviter de se transformer en pantins désarticulés. Elle pose enfin une main apaisante sur l'épaule de la jeune femme pour lui impulser le mouvement.

Admin Messages : 184 Date d'inscription : 05/07/2013

Le footeux avait la bonne idée qu'un objet puisse lui servir d'arme dans l'atelier proche... mais en fin de compte, il préfère tenter de descendre de l'étage puisque plus rien ne bouger depuis un moment dans la zone.

Il tire Clara par le bras et l'attire avec lui vers les escaliers principaux du manoir. Quelques pas légers les mènent à l'endroit visé. Pas un seul mouvement autre que les leurs. Vu que rien ne les presse, William préfère ne pas faire de bruit lors de la descente des marches. Dès qu'il bifurque à la deuxième partie des escaliers, OUTCH, une forme se pointe devant lui. Il a un mouvement de recule, tout comme la personne en face.

Marshall: - P'tain d'sa mère t'as failli exploser mon pacemaker !
J'vois plus personne s'passe quoi gros ?

Il n'avait pas encore vu qui était de l'autre coté du bras de William. Quand le petit minois de la fille Ashford se dévoile à la vue du rappeur, celui ci agrandit les yeux et se cogne le dos contre la rambarde.

Marshall: - Cla... Clara... tu étais ou ?

En face de lui, à coté de William, la petite blonde n'a quasi aucune réaction. Elle se contente de le fixer et ouvre à peine la bouche pour chuchoter.

Clara: - Marshall, mon père t'avais pourtant demandé de ne pas revenir ici. Pourquoi es-tu revenu ?

Le mauvais garçon au bonnet semble bien gêné que Will soit témoin de cet échange. Chose rare, il a l'air embarrassé. Encore plus rare, il se met à parler comme quelqu'un de "normal".

Marshall: - Oui et quoi ? Ca fait maintenant un an qu'elle a été tuée. Crime impuni, personne n'a rien fait et moi je reste sur la touche. Elle m'avait tout donné... changé, sauvé... et je dois rester à l'écart ? S'il y en a bien une qui était normale dans ta famille c'était bien elle.

Elle plisse les yeux, se tourne vers William et reporte son regard sur Marshall.

Clara: - Est-ce toi qui est à l'origine du message sur mon portable ?

Marshall: - Qu'importe. Là n'est pas le plus important. On est obligé de parler de cela devant lui ?

Il montre William du menton.

...

Pendant ce temps là, Tiana offre la vue de son postérieur à la personne juste derrière elle. Roméo donc... puisqu'Alison traine une Carole complétement amorphe et déprimée. La blonde passe bien dans la grande penderie de la chambre voisine et regarde à travers les fissures des lattes d'ouvre-portes. Il ne semble y avoir personne puisqu'elle pousse les deux battants qui quittent les aimants. Un coup d’œil au sang sur le sol avant qu'elle ne guète le passage dans le couloir et celui de la salle de bain. Elle attend que les trois autres la retrouve. C'est pourtant Carole qui prend la parole tout doucement après quelques reniflements.

Fouille de l'étage. - Page 3 Jennifermovie

Carole: - "Sniiif" Sinon... si vous voulez une bonne cachette, il reste le bureau ou je m'étais enfermée. Il y a une clef à la porte. Pas que ça... j'avais commencé à retirer les vis d'une bouche d’aération assez grande pour passer.

Tiana: - En voila une bonne idée. Enfin une porte avec clef. J'opte pour ce plan. Faites ce que vous voulez mais moi je vais me mettre dans les murs en attendant.

A voir la réaction de Roméo et Alison... pour l'instant elles prennent toutes deux cette direction.

Messages : 52 Date d'inscription : 05/07/2013

Peut-être est-ce à cause de cette histoire de sex-tape... Sans doute... Il doit bien y avoir une raison pour que Roméo en oublie le plan qu'il a lui-même énoncé et décide de passer avant Carole et Alison, au lieu de fermer la marche comme il avait prévu...

C'est donc troublé par les mots de la rouquine qu'il laisse reposer l'imposant matelas contre la fenêtre et s'engage, à quatre pattes, à la suite de Blondinette. Le passage est pour le moins exigu mais les dimensions ridicules de Roméo sont, pour une fois, un avantage. Il parvient même, tant bien que mal, à se contorsionner pour jeter un coup d’œil en arrière et s'assurer que la porno star en herbe férue de jeux de société et la pleurnicheuse suivent bien le mouvement. Ça semble être le cas. Rassuré, il reporte son champ de vision vers l'avant et... et tombe nez à... nez ?... avec le côté pile de Blondinette ! Un côté pile en or, au passage !

Ça dandine, ça tangue, aussi remuant que rebondi... Bon sang, ce truc est vivant !

Roméo fait ce qu'il peut pour maîtriser sa libido comme sa respiration. Pas le bon endroit pour une crise d'asthme... Mais c'est pas simple ! Qu'est-ce qu'elles ont à l'aguicher ? Elles sont devenues folles ? C'est pas le moment de... de péter un câble !! C'est lui qui devient dingue, personne ne l'aguiche ! Il faut absolument qu'il arrête de se faire des sex-tape... non, des films ! Oui, voilà, des films... Respire, mon grand, respire ! Pense au tueur ! Oui, bien ça, le tueur... Rien de très bandant à penser à un demeuré qui passe ses week-end à trucider des étudiants en se déguisant en vilain matou armé jusqu'aux moustaches !

Il en est là, quand Blondinette libère le passage et lui permet de quitter le terrier pour... tomber sur une mare de sang.

Le truc de trop.

Kssshhhh. Kssshhhh.

Dieu bénisse l'Amérique et l'inventeur de la Ventoline.

Il se reprend autant que possible, évite le gag éculé de se vautrer dans la flaque de sang, et, tandis que Blondinette guette le couloir, tend la main à Alison et Carole. Cette dernière, toujours en mesure de produire suffisamment de substance lacrymale après tout ce temps, se décide enfin à se rendre utile et propose une potentielle cachette... Blondinette a l'air aussitôt convaincue.

Roméo aussi ?

Pas vraiment.

Une porte qui ferme à clé ? Wouh ! Génial ? Comme ça, quand le chat aura défoncé la porte à coups de hache, la serrure aura peut-être tenu bon... Cela dit, il ne voit pas vraiment quoi faire d'autre... Et puis, même s'il a du mal à s'éclaircir les idées, il lui semble que le bureau dont parle Marie-Madeleine se trouve juste après la chambre où il a déposé son sac. Et alors ? Ben, s'il doit rester aussi longtemps enfermé dans le bureau que dans la chambre précédente, autant qu'il ait sa Vita sur lui, non ? Accessoirement, ils pourraient aussi trouver quelque chose de plus intéressant en chemin, allez savoir...

Et c'est reparti pour le jeu du chat et de la... des souris ! Des trois souris et du rat des villes ? Bref, c'est reparti...

Il tend la main à Alison, espérant qu'elle la prenne, espérant son contact... Espérant au moins qu'elle décide de suivre...

Même si le "devant lui" indiqué du menton avait le don de l'énervé, il n'était pas vraiment question de ça. Il avait déjà tiqué sur le "gros", ils avait pataugé ensemble dans le sang, ils étaient potes à présent? Même si le rappeur l'énervait il doit bien admettre qu'il n'était pas aussi emmerdant que ça, il était même utile. Il lui aurait été utile plus tôt même.

Il s'interpose entre les deux, il avait compris de quoi il s’agissait et Will grinçait les dents en sachant ça mais encore une foi, c'était pas le propos. Pas le temps ni l'envie de papoter des amours de Marshall.

Je suis heureux de vos retrouvailles et croyez moi ça me touche mais je viens de me faire tirer dessus et se tapper une bavette dans les escaliers me tente pas trop.

A présent deux choix, remonter directement avec Marshall, en espèrent qu'il le suive pour aider Carole et les autres ou aller chercher les fusils et prier pour que le chat ne leurs tombe pas dessus en premier. Des images de massacre et de bain de sang défilent dans sa tête.

Il se tourne vers Clara qu'il tien toujours pas le bras.

Ils sont où les fusils?

Il repose son regard sur le délinquant au bonnet.

On est pas souvent d'accord mais j'aimerais que tu restes avec moi, ou du moins avec Clara pour la protéger, c'était bien du sang dans la chambre de Carole et la gothique est morte aussi et il y avait un putain de taré avec un flingue qui à tenté de me tuer!

Sans vraiment attendre de réponse de Marshall il tire Clara pour continuer sa descente de l'escalier et se diriger vers le lieu supposé des fusils indiqué par Clara. Le temps presse pour ceux d'en haut et il doit les aider.

Messages : 61 Date d'inscription : 10/07/2013

Et elle range son arme de prédilection dans son sac, se faufile, trémousse son petit fessier dans l'espace étroit, (Rien d'inconvenant rassurez-vous); pour finir, relève ses deux yeux clairs sur une main tendue qu'elle s'empresse de saisir sans y réfléchir pour s'extirper dans une nouvelle pièce.

De son autre main, elle se gratouille le bout du nez, jauge la situation tout en soupirant.

- Sortir d'une pièce barricadée pour s'enfermer dans un bureau. Hm. On devrait pas rejoindre les autres façon mission ninja plutôt ? Non parce que défoncer une porte même fermée à clef, c'est à la portée de n'importe quel tordu hein.

Bah oui, y ont ni lu ni vu Shining ? Tout le monde sait ça. Mais la rousse, elle réfléchit. Vite. Chercher une solution autrement plus viable. Regard interrogatif vers le hipster. Ouais, c'est différent des geeks mais faut chercher pourquoi.

Y doit bien avoir une idée, lui. Non ?

Puis, elle en a marre de devoir se carapater, se cacher... Puis où qu'y sont les autres ? Ouuais bon bref, se retrouver encore coincés dans le labyrinthe tordu de cette maison glauque. D'une pièce à l'autre, du pareil au même. Non, vraiment... Quoique, à bien y réfléchir.

Pile ou face ?