Mais ou est Clara ?

- Oh God...

Il n'est pas évanoui. Il est mort, mort, putain. Mort pour elle, en la sauvant. Il s'était sacrifié. Nausée. Le choc se cumule à la douleur, elle se sent défaillir, et se rattrape in extremis au mur, s'y appuyant de son bras gauche, relativement intact.

Non, elle ne craquera pas. Elle ne peut pas craquer, pas maintenant. Elle doit sortir de là, ne serait-ce que pour John. Sa mort ne doit pas être vaine. Alors elle s'approche de Lutz, et montera sur son dos, comme il lui demande. Bras autour de son cou, et jambes ramenées contre les hanches du footballer. Deux secondes, pas plus. Elle lâche. Trop douloureux, elle sait qu'elle ne tiendra pas le temps de la montée.

- Je... Peux pas.

Mais elle a remarqué quelque chose. Un écho. La main de Lutz est attrapée, et elle l'attire plus profondément dans l'eau, se servant d'un mur comme fil d'Ariane.

- Ça s'enfonce... Peut-Être... Sortie ?

Un instant, elle lâche le mur, et sa main vient pousser la surface de l'ondée pour créer une vague. Elle sentira si cette dernière se heurte à quelque chose. Peut-être devraient-ils plonger, comme John avait fait ?

Admin Messages : 184 Date d'inscription : 05/07/2013

Pourtant elle tente mais n'y arrive pas...
A différents endroits du corps le tissu était collé à la peau et la douleur rajouté à la faiblesse physique ne lui permettait pas de tenir. Pas de corde, pas de harnais... ça devenait compliqué. Elle t'attire un peu plus dans l'eau... et Lutz la soutien, croyant qu'elle ne tient plus sur ses jambes. Elle lui fait part d'une idée, d'un passage possible. Keller se met à tâtonner aussi contre la parois mais trouve un rebord partant dans la roche.

Lutz: - Il y a mieux que ça Jessica...
On dirait qu'il y a un passage sur le coté de l'eau. Attends...

Dans le noir, le sportif se hisse sur ce qu'il pense être un rebord. Jessica entend des vêtements frottaient sur la roche... le son s'éloigne. Ca revient plus tard et c'est la voix du colosse qui reprend.

Lutz: - Ca va plus loin, on dirait une sorte de couloir. Viens, donne moi tes mains je vais t'aider à remonter.

Ca fera mal. Pas longtemps, Keller la soulève facilement pour la mettre à coté de lui. Il garde un main dans la sienne et l'entraine dans ce qu'il pense être un couloir. Dans le noir le plus total, les deux étudiants progressent lentement le long d'un couloir étroit qui semble monter légèrement. Ca semble durer une éternité quand à un moment, Keller cogne contre quelque chose de métallique. Elle entend qu'il cherche avec sa main libre et tout à coup, un bruit de mécanisme. Un courant d'air vient souffler leurs visages.

Lutz: - Une porte, on est veinard.

La porte est poussée et juste derrière les deux paumés croient voir un éclairage lointain... comme si c'était à plusieurs pièces de là. Lutz l'entraine encore, se cogne des fois sur des choses invisibles et se rapproche petit à petit de la source de lumière. A force ils arrivent à voir que ce sont des bougies. Ils avaient traversé des pièces sans savoir ce qu'il y avait. Quand ils arrivent enfin dans ce qui semble être une partie de la cave du manoir, ils constatent que c'est un cercle tracé au sol avec cinq grosses bougies noires autour. Jessica reconnait même le lieu... elle se trouve de l'autre coté de la pièce ou elle était tombée avec John.

Cette baraque, c'était un truc de malade. Des coins et des recoins secrets, des puits interconnectés par un couloir... En temps normal, Jessica aurait pris son pied à tout visiter. Là, on en était loin, bien loin. Elle n'avait plus qu'une idée : Sortir d'ici, et rentrer chez elle. Revoir sa mère et Mr Muggle, son chat.

Un gémissement, plaintif, lorsque Lutz la hisse sur le rebord. Elle se sent comme au bout du rouleau, puisant dans ses dernières forces pour continuer à avancer, en serrant la main du footballer à s'en blanchir les jointures des phalanges. Et puis, un bruit métallique. Une porte, annonce-t-il. Veinards, elle en est moins sûre, on peut s'attendre à tout ici. Genre, 50% de chances que cette porte débouche directement sur le gouffre fumant de l'enfer. Et ouais.

Mais qu'importe, il l'ouvre et s'engouffre, par la force des choses elle suit. Ils tâtonnent un peu, et puis soudain, elle identifie la pièce. Les bougies en cercle. Le trou, là où ils étaient tombés. Pas de doute possible. Et panique à bord.

- Non... Non... Non !

Elle s'arrête, bloque Keller avec. Le mouton... Était-il encore là ? Est-ce... Est-ce qu'ils allaient mourir ? Avait-elle fait tout ça pour qu'il la cueille maintenant ?!

Elle se reprend, par instinct de survie. Et saisit Lutz par le collet, l'attire vers elle pour plaquer sa bouche contre son oreille. Il ne faut pas qu'elle tousse, alors le but est de parler le plus bas possible.

- Écoute moi bien. Tu ne dois pas faire de bruit. Juste... Reste dans le noir, contre le mur, et attends.

Il devait bien comprendre qu'elle ne plaisantait pas. La main est lâchée et, précautionneusement, elle s'aventure sur le plancher grinçant. Deux objectifs : Vérifier si la voie est libre, et récupérer la lampe torche de John, si elle était toujours là.

Elle avance, et pleure sans bruit. Odeur d'essence et de brûlé qui lui pique les narines, douleur physique, épuisement, nerfs à vif. Mais qu'une personne soit morte pour elle, c'était déjà bien suffisant. Lutz serait mieux à l'arrière garde, d'où il pourrait intervenir en cas de nécessité.

Admin Messages : 184 Date d'inscription : 05/07/2013

Jessica presse le pas, malgré la douleur, pour se mettre un peu devant Lutz. Opposition et chuchotements, elle veut le faire rester en arrière... pour qu'elle aile devant. Seulement Keller était le meneur d'équipe de la défense de l'équipe du campus, qui venait de passer pro, il était grand, fort, en pleine forme... et à coté d'une petite jeune femme blessée, brûlée et choquée, il ne pouvait pas laisser faire ça. Impossible.

Lutz: - Hey, ou vas-tu ? Nooon tu restes ici, derrière moi. Je ne protégerais. Tu es en état de choc. Mais... attends, tu connais cet endroit ?

Le solide blond reste bien dans l'ombre contre le mur mais ne la laisse partir vérifier. Il y a bien la lampe de John au sol, tout comme un bidon vide. Ce qui était différent c'était les bougies allumées... et l'odeur d'essence et de chair cramée qui flottait dans la pièce.

Deux pas et demi et la voilà déjà rattrapée par Lutz, qui l'emmène à l'ombre. Fuck. Pour l'autorité naturelle, Jess repassera. Ils n'avaient pas le temps, mais genre, pas le temps du tout, parce que si le mouton reparaissait ils étaient cuits façon méchoui, mais il allait tout de même qu'elle se fende de quelques explications, manifestement.

Se pendant donc à son épaule, elle lui explique, toujours à voix basse :

- On était là, avec John, on fouillait la cave pour retrouver Clara... Tu vois le trou au milieu de la pièce ? C'est... Une sorte de puits. Le plancher a cédé sous nos pieds, et on est tombés dedans. Et une fois en bas... On a entendu des bêlements. C'était un putain de psychopathe qui nous a arrosé d'essence et qui a foutu le feu... Y'avait un tunnel, sous l'eau, qui menait à l'autre puits, John m'y a conduite, et... Je t'ai entendu chanter.

La suite, il la connaissait. D'un geste nerveux, elle essuie ses joues humides.

- Je vais aller récupérer la lampe, et voir s'il est toujours là. Toi tu restes caché, et tu lui sautes dessus si jamais il se pointe. Pour lui latter sa sale gueule de merde. Okay ?

T'es pas sur un terrain, Keller. C'est pas en fonçant tête baissée qu'on gagnera la partie. Et miss Day ne trouvera le calme que lorsqu'elle sera sortie de cette putain de cave.

Admin Messages : 184 Date d'inscription : 05/07/2013

Elle se pend à son épaule, il se baisse et Jessica lui explique à voix basse. Lutz écoute, bouche ouverte, yeux hallucinés sur ce qui s'était passé. Il lui prend délicatement les épaules sans appuyer et passe même son doigt sous l’œil quand une larme coule. Par la même occasion, il avait enfin l'occasion de voir un peu mieux dans quel état elle se trouvait. Dès qu'elle récupère la lampe de John, il reprend en chuchotant.

Lutz: - Ma pauvre Jessica...
Servir d’appât je comprends, nous aussi on le pratique dans le foot, on appelle ça un Decoy. Mais je ne peux pas te laisser prendre ce risque dans le coul...

Des bruits...
Des bruits de pas dans ce fameux couloir menant à cette pièce. On aurait dit quelqu'un trainant quelque chose sur du bois. Keller fait signe de "chut" avec le doigt et entraine Jessica dans le noir, là d’où ils viennent. Il la place derrière lui et se tient prêt à agir en tendant l’œil au coin.

Le bruit se fait plus proche et la chose trainée se fait entendre maintenant dans le sable et sur la roche de la pièce. C'est plus fort que Jessica, elle tend l’œil aussi. Les deux étudiants voient un type en noir, ganté, avec un masque de mouton en train de retirer une bâche du corps ensanglanté d'une métisse. La main de Lutz retient la brûlée comme s'il avait crainte qu'elle perde l'équilibre. Ils l'observent en silence.

L'assassin met un genou à terre et commence à découper les vêtements d'une fille morte... une fille qui ressemble à Paty Lewis. Day sent alors tout le corps de Lutz qui se tend. Il avait l'air de s'énerver intérieurement. Les deux témoins cachés pouvaient observer le tueur éclairé à la lueur des bougies. Il avait une sorte de sac à dos avec un carquois fixé... puis quelques pochettes dont une plus grosse à moitié ouverte ou pendait des petits sangles. D'un coup, un petit son se fait entendre et le masqué porte la main sur le coté de son masque.

Mouton: - Ouais j't'entends.
Non elle est morte. Mon frère a disjoncté et l'a découpé sévère.
On doit en choper une autre pour le rituel.
Arrête, ne t’inquiète pas, elle s'est enfermée dans un bureau, il y touchera pas, ta s...

Puis... il s'arrête soudainement quand le maque est tourné vers le bidon. Il se redresse lentement et se tourne vers l'endroit ou sont cachés les deux planqués.

Mouton: - Jeeeessiiiicaaa... je teeee sens...
Besoin de t'éclairer ?

La voix du type avait un certain "charisme" avec une intonation sinistre.

Ce n'était pas une question d'appât, c'était une question de survie, et elle s'apprêtait à s'énerver pour le lui expliquer quand un bruit coupa court à toute parole qu'elle s'apprêtait à prononcer, le doigt sur la bouche de Lutz était à cet égard totalement inutile. Le souffle s'accélère, tandis qu'elle se sent presque se liquéfier de peur. Et comme s'il devinait qu'elle était sur le point de tourner de l'oeil, Keller vient discrètement la soutenir.

Un corps, dont il découpe les vêtements. Une fille, manifestement, à la peau plutôt hâlée. Elle l'a aperçue dans le car, sans savoir de qui il s'agit... Le footballer se tend, elle devine qu'il a envie d'en découdre. Pas encore, Lutz, pas encore. D'abord elle observe. Le sac à dos, les sangles qui en dépassent. Et ce geste, vers son oreille.

Il parle à un interlocuteur invisible et inaudible. Un kit main-libre, donc, sans aucun doute. Et, si c'est possible, elle se tend encore plus quand il parle de choper une autre fille pour le rituel. D'où les bougies... Des tarés. Et une fille enfermée dans un bureau, manifestement. Sa s... Comme soeur ? La soeur de Thomas ? Thomas était l'interlocuteur ?!

Oh god.

Il tourne la tête vers eux. Il l'a sentie. Et puis... Besoin de s'éclairer ? Elle avait la lampe de John dans la main, pas besoin, d'ailleurs... L'idée. Tout doucement, elle fléchit son bras, arrêtant même de respirer. La tension est à son comble, quand, d'un coup, elle allume la torche et braque le faisceau lumineux vers le visage du mouton. L'éblouir, c'était ça, son but, tandis qu'elle crie à Lutz un :

- Chope-le !

Ils n'avaient qu'une seconde ou deux pour l'avoir, le temps que l'effet de surprise fasse son œuvre.

Admin Messages : 184 Date d'inscription : 05/07/2013

Mouton: - T'es une dure à cuir c'est ç...

" - Chope-le ! "

Avec le faisceau de la lampe dans les yeux.
Ce n'est pas la frêle et brûlée Jessica qui sort en trombe de sa cachette mais la star du football universitaire... surement un des meilleurs plaqueur de la saison. Pour une surprise, s'en était une. Keller se lance très rapidement de sa position et même sans élan, la vitesse est fulgurante. C'était son sport, son domaine. Il y a à peine deux secondes entre le départ et le choc. Brutal et sans appel. Le coup d'épaule dans le torse du masqué à pour effet de clouer au sol ce dernier. Il est au sol et ne bouge plus... visiblement knock-out.

Lutz: - Tu fais moins l'malin là !

Keller prend appui sur son genou et se relève rapidement, bien habitué à se relever dans ce genre de position. Il cherche du regard ce qui pourrait lui servir. Il voit les vêtements découpés de Paty. Il fait quelques pas et revient vers le masqué avec la plus grande partie. Il lui prend une main, la tire pour le mettre sur le ventre et se penche pour prendre la deuxième...
Deuxième qui tient ce qui avait servi à découper...

Le couteau de l'assassin fait une circulaire à l'aveuglette. La lame se plante dans la cuisse de Keller.

Shlack

Lutz: - Haaaaaa !
Ma carrière pro, putain !

Chier, il venait de reprendre conscience. Assez résistant le type mais encore sonné puisqu'il continue à donner des coups de couteau dans l'air. Lutz recule à cloche pied en se tenant la cuisse.

Lutz: - File Jessica... COURS A L’ÉTAGE VITE !

Hourra pour Lutz ! Ah ça, il méritait sa place en ligue pro, l'autre crétin d'ovidé n'avait rien vu venir ! Et pendant qu'il s'éloigne pour aller chercher les lambeaux de vêtement, elle s'approche, craintivement. Il est sonné, peut-être évanoui. Elle veut voir, savoir qui se cache derrière cet horrible masque. Affronter le visage de l'assassin de John.

Keller s'empare d'une main. Pas le temps d'attraper l'autre, ce fumier le plante à la cuisse. Bruit peu ragoûtant, il se recule pendant que l'autre continue à balancer des coups de poignards à l'aveuglette, et lui hurle de se barrer.

Et le laisser, blessé, à la merci de ce monstre ? Non. John avait déjà donné sa vie, hors de question que ce soit Lutz qui, cette fois, se sacrifie pour elle. Jess ne prendra même pas la peine de lui répondre. Elle n'a que deux pas à faire, deux pas qui la séparent du tueur, et balance, avec toute la force qu'elle peut, un bon coup de pied en direction de ses couilles.

- FUMIER !

Alors ? C'est qui le sexe fort ?

Admin Messages : 184 Date d'inscription : 05/07/2013

Surprit d'une telle blessure, Lutz est encore sous le choc. Tout va très vite dans sa tête. Il analyse la gravité du coup de couteau, les répercutions sur sa future carrière professionnelle, au danger immédiat, à ce que lui a raconté Jessica et tous les petits détails qui viennent se greffer autour. C'est l'apocalypse dans la tête de Keller quand sa course à reculons à cloche pied le fait se cogner le dos contre le mur le plus proche. Pourtant la suite de sa volonté est de rester gérer ce type et demander à Jessica de fuir...

Jessica ne fuit pas.
La brûlée vive a encore en tête l'horrible et douloureuse mort de John. Elle voit aussi un deuxième camarade se faire blesser... avec de grandes chances de se faire suriner par la suite. Elle prend son courage à deux "jambes" et se lance vers le masqué. Masque de mouton qui secoue la tête comme si ses esprits revenaient. Il se tient maintenant beaucoup plus droit pour s'occuper de Lutz. Il arrive à voir un mouvement sur la droite et tente un coup vers la gorge. Raté, il se prend un pied spongieux dans les parties.

Mouton: - Sal... salope...

Mot terminé par les aigus.
Sa main libre tient son entre-jambes et ses jambes se dirigent fébrilement vers Jessica. Il perd à moitié l'équilibre quand son pied part dans le sol... là exactement ou étaient tombés les deux victimes. Le tueur tombe à moitié dans le trou. Il tente de planter son couteau de chasse dans le sol et ne plante que le corps de Paty. Il glisse avec dans le puits.

Mouton: - T'eeeees mooooorte !

PLOC-POM

Au fond.

Lutz: - Merde... merde... Nooooon...

Jessica peut éclairer Keller. Le sportif était mal. Bien que ses deux mains compressent la blessure, ça continue de couler. On dirait bien qu'il avait une hémorragie. Dans combien de minutes il allait se vider de son sang ?

A peine son insulte achevée, un gémissement de douleur se fait entendre. Bordel, elle n'y est pas allée de pied mort ! Salope, laisse-la rire. Mouvement de recul lorsqu'il tente de l'attraper, tandis que le corps tout entier se prépare déjà à recevoir la riposte. Qui ne vient pas. Il tombe dans le trou, dans son piège, et la seule chose à laquelle il parvient à se raccrocher est le corps de Paty, qui choit avec lui.

Esquissant un mouvement pour s'approcher du trou, et vérifier l'état du mouton, elle est arrêtée dans son élan par les gémissements de Lutz. Braquant sa lampe vers lui, et constatant les dégâts, elle s'approche et s'agenouille à côté de lui, malgré la douleur lancinante.

- Merde, Lutz...

C'était pas beau à voir. Mais encore une fois, merci Maman pour l'avoir forcée à regarder Urgences, elle sait à peu près quoi faire. La main se tend, et attrape un des lambeaux de vêtement de Paty. Qu'elle noue autour de la cuisse du sportif, au dessus de la plaie, en serrant de toutes ses forces.

- Ça fera un garrot.

D'autres morceaux de tissu sont attrapés, qu'elle lui tend. Qu'il s'en serve de compresse.

- Tu crois que tu peux marcher ?

L'espoir fait vivre !

Admin Messages : 184 Date d'inscription : 05/07/2013

Au fond du trou il fait bien noir... Jessica a juste eu le temps de voir à l'aide de sa lampe l'assassin se dégager du corps de Paty tout en retirant son sac à dos. Quand elle éclaire Lutz, il y a du rouge sur toute la cuisse. La suite est une succession de bons gestes pour retarder la fuite. Pas un point de compression qui le ferait rester sur place mais un garrot lui permettant de se déplacer.

Lutz: - Aie !
Oui... oui enfin je crois. Mon dieu mais qu'est ce que ça coule !
J'vais crever...
Je ne sens pas grand chose mais j'ai des picotements dans la nuque.

Malgré la fraicheur du lieu, Keller se mettait à transpirer.
Il ressert encore plus le garrot et place le tas de tissus qu'elle lui tend. A moitié baissé, boitant, il se met à se déplacer.

Lutz: - Partons vite d'ici, il était en contact avec un complice. S'il nous tombe dessus, je ne suis pas certain de réussir un nouveau placage.

Oui mais par ou ? Lutz était sur terrain inconnu et Jessica ne connaissait que le chemin conduisant à une lucarne.

Des picotements sur la nuque ? Manquerait plus qu'il s'évanouisse ! Inquiète, elle se fend de quelques petites tapes sur ses joues.

- Reste avec moi, Keller, hein ? Et arrête tes conneries, tu ne vas pas mourir !

Restait plus qu'à prier pour qu'aucune artère n'ait été sectionnée, mais en tous les cas... Inutile de l'affoler. Mais suivre son conseil serait une bonne idée, oui. Se barrer vite fait bien fait, avant que l'autre ne revienne.

- Suis-moi.

Mais où ? Un coup d'oeil à Lutz, et elle se dit qu'il y a peu de chances qu'il puisse passer par la lucarne, vu sa carrure de yéti. Et il était hors de question de le laisser, blessé, à l'arrière.

Contournant le trou, elle éclaire la pièce pour en distinguer les issues. Au sol, sur la poussière du plancher, il y a ses traces de pas, et celles de John, venant du petit couloir menant à la pièce à la lucarne. Et puis une grande traînée, celle du corps qu'il avait promené jusque là. C'est cette piste qu'elle décide de suivre, il a bien du entrer dans cette putain de cave par quelque part.

Admin Messages : 184 Date d'inscription : 05/07/2013

Jessica la cramée, Jessica la briseuse de couilles mène la marche. Elle suit les traces de trainées au sol avec la lampe... non pas pour passer d’où elle est entrée avec John mais pour suivre un plus large passage. Keller suit tant bien que mal en boitillant, une main collée sur les chiffons greffés à sa cuisse.

Si elle se retourne pour l'éclairer, Jessica constatera qu'il est devenu blême. De temps à autre le grand sportif prend appui contre le mur à l'aide de son épaule. Il suit mais risque à tous moments de s'évanouir.

D'un coup, du bruit en face ! Même pas le temps de chercher une planque par l'un des passages, un éclairage les braque dans le couloir.

" - Ne bougez plus ! Ou est ma sœur ? Vous êtes dans ma propriété et la police est prévenue ! "

Question stress, ils sont deux (au moins). Marie-Liz suit d'assez près le jeune Ashford, et reste silencieuse. Elle aussi, elle va... elle va... Elle va elle sait pas trop quoi, mais elle va ! Si si !

Quand lui il braque sa lampe en donnant un ultimatum, elle n'attend pas de réponse et passe à côté de Thomas pour attaquer direct d'un coup de... bombe au poivre. Hors de question de laisser une chance à l'ennemi de leur tomber dessus ! L'heure n'est pas à la discussion !

Mais Jess la briseuse de cojones (pour la beauté de la rime) ne se retournera pas. Pas le temps de s'apitoyer, bordel. Ils avancent dans un couloir. Pas bien vite, elle à cause de ses brûlures, lui gêné par sa blessure. Et puis des bruits de pas. Trop tard pour esquisser un mouvement de retrait, et voilà la cramée qui se retrouve arroseur arrosé, aveuglée par la lumière d'une torche électrique, pendant qu'on lui hurle dessus à propos d'une sœur.

Par bonheur, la lumière, contrastant avec l'obscurité de la pièce avant cela, l'éblouit assez pour qu'elle se retrouve à fermer les yeux, et protéger son visage de son bras droit, par réflexe, mode Dracula face au Soleil.

Évidemment, c'est ce moment là que choisit Marie-Liz pour lui balancer une bonne giclée de bombe lacrymogène à la tronche. Un cri de douleur tente de s'échapper de la gorge et se retrouve avorté. Elle a respiré de ce gaz, et ses voies respiratoires déjà mises à mal par l'incendie semblent s'obstruer complètement.

Elle suffoque. Conjugué à l'atroce brûlure qu'a provoqué le spray sur la chair à vif de son bras, ses jambes ne la portent plus. La brunette tombe, à genoux, comme si il fallait en plus la pression exercée sur ses mollets pour l'achever.

A l'instar de Lutz, elle est sur le point de s'évanouir de douleur. Elle y songera dès qu'elle aura à peu près réussi à respirer, en fait.

Admin Messages : 184 Date d'inscription : 05/07/2013

Quelques pas derrière lui et un bras qui dépasse son épaule.
Un jet est pulvérisé à coté de Thomas... il va dans le couloir de la cave, droit vers une Jessica à quelques mètres. Bien que ça ne soit pas très pratique à cette distance, le fait qu'elle soit déjà mal en point et que l'endroit est sans air/vent, a pour effet de l'étouffer à moitié. Elle tombe à genoux en même temps que le faisceau de la lampe part ailleurs. Lutz est à deux mètres derrière, il n'a que les narines qui piquent.

Thomas et Marie-Elisabeth voient une fille à moitié brûlée avec quasi plus de cheveux... ils ne devinent pas tout de suite qui elle est. Par contre en arrière plan ils reconnaissent aisément Lutz Keller... qui est visiblement blessé à la jambe.

Lutz: - Mais... mais arrêtez ! C'est Jessica ! Un type a voulu nous tuer.
John en est mort !

Il boite un peu plus vite pour tenter de relever d'un bras Jessica. Il regardera deux fois derrière lui avant de tousser. Thomas reste muet devant leurs états en s'approchant. Il s’apprête à dire quelque chose quand la poudre l'agresse aussi. Il se met à tousser.

Action réaction... C'est bien. Si. C'est bien. C'est une bonne idée quand, en face, il s'agit d'un ennemi. Là, Marie-Elisabeth du Guesclain a gagné. La cible est à terre. Les gens s'étouffent, toussent. Efficacité prouvée. Yeah. Classe, la bourgeoise, no comment, elle les a défoncés d'un coup de pshit. Elle est douée, il n'y a pas à dire.

Tout ça, c'est bien beau si l'ennemi se prend le jet de poivre dans la face. Enfin, c'est surtout beau si c'est un ennemi qui se le prend... Là... Là... Oups ? Un beau fumble pour Madame. Pas le temps de s'apitoyer, cependant. Enfin, comment dire... Pas le temps de s'excuser. Entre ce qu'elle a le temps de voir et ce qu'elle entend...

Elle parle vite, sans trop respirer, elle connait bien les effets de sa bombe, papa fait bien les choses. Il faut connaitre ses armes et leurs effets... Merci papa.

- John est... John ? ... Thomas... Fais les sortir, à la lumière, dans le salon... Je ferme la marche.

Ne pas laisser le temps au fils Ashford de réfléchir. Elle ne comprend pas elle-même comment elle arrive encore à le faire avec ce qu'ils vivent actuellement. D'ordinaire, sniffer l'aide à s'amuser, elle n'avait jamais tenté en situation de stress, et... c'était plutôt concluant... à tenter durant les examens, peut être ?

Elle se baisse pour récupérer la lampe de Jessica et chuchote, l'air contrit, un peu blasée d'avoir gaspillé du précieux liquide défensif contre des potentiels alliés.

- Désolée...

Elle reprend plus fort, dans un murmure plus poussé, tout en éclairant derrière eux, sans trop savoir ce qu'elle est sensée craindre de découvrir.

- Vite vite !

Admin Messages : 184 Date d'inscription : 05/07/2013

Ca tousse, ça tente de s'aider...
Marie-Elisabeth prend conscience de son erreur. Thomas commence à se reprendre malgré les yeux qui brûlent. Il ose à peine toucher Jessica. Ce n'est qu'avec les directives de la Française qu'il se ressaisit et la prend sous le bras pour la soulever. Keller reprend appui et commence à suivre en se trainant contre le mur, une main toujours collée à sa cuisse. Le joueur de foot était à la limite de tomber au sol.

C'est bien Marie-Elisabeth qui ferme la marche au trio d'escargot. Elle se met à éclairer en arrière avec la lampe récupérée de Jessica. Pressentiment ?
Un pressentiment justifié...

Bhéééééé

Bêlement au fond du couloir... de là ou venaient les deux blessés.
Keller tourne la tête et jure. Comment avait-il fait pour remonter aussi vite ?
La Française peut voir plus loin un type tout de noir vêtu avec une arbalète.
Arbalète qu'il épaule pour tirer.
Et... tirer dans un couloir ne sera pas vraiment difficile quand on a quatre cibles, même à huit... dix mètres.

Que faire ?

L'information de la mort de John fait difficilement son chemin. Pas qu'elle le connaisse, mais il passait pour être le joyeux drille du duo qu'il formait avec Thomas. Tant qu'Ashford Junior ne digère pas l'info, il restera capable d'avancer. D'où les directives de la brune. Ils avancent, donc.

Et elle éclaire. Une suée froide envahit sa colonne alors que le faisceau de la lampe éclaire l'autre bout du couloir. Un masque de mouton, un bêlement et... une arbalète. Elle maintient la lumière vers le malade, grogne un "Plus vite !" à ses camarades de fuite. Blessés ? Oui, ok, mais s'ils veulent vivre, faut pas trainer.

Elle marche à reculons, la lumière toujours dirigée derrière elle, pour empêcher le mouton de viser juste. Oui, il lui suffit de bien viser la source de la lumière pour la choper, mais elle décale son bras sur le côté, histoire de fausser la donne, que s'il tire vers la lampe, ça soit le mur, derrière... Elle porurait éteindre sa lampe, oui, mais... Ils seraient alors des cibles encore plus faciles à tirer... Suffirait qu'il vise les ombres en contrejour de la lampe de Thomas, lumière nécessaire à leur avancée.

Le son de l'arbalète, le claquement de la corde... Alors que l'arme se détend, c'est MEG qui se tend, s'attendant à la fulgurante douleur du carreau. Un courant d'air près de sa tête, *Tchak !* Métal qui se plante dans le bois... Elle se remet à respirer, une larme nerveuse coule sur sa joue, et elle éclate de rire.

Oui, là, comme ça, en marchant à reculons dans le noir, éclairant un psychopathe qui la menace d'une arbalète, elle rit, Mare-Liz. Pas vraiment joyeux, le rire, plus qu'un peu nerveux. Sa main tremble sur la lampe, le taré doit bien le voir puisque la lumière bouge beaucoup. Elle s'en fout. Il l'a loupée, il les a loupés, tous, vu le son... elle rit.

Sont bientôt dans la maison, hein ? Qu'ils puissent mettre un mur entre eux et le taré. Mince... Ils n'avaient pas vu deux traces de pas ? Et qui sait, jamais deux sans trois, voire plus ?

Soulevée, puis soutenue par Thomas, Jess tente tant bien que mal de reprendre sa respiration dans l'air saturé de gaz lacrymo. Sortir d'ici oui, monter dans le bus, et se barrer loin d'ici, le plus loin possible. Parce qu'elle ignore que ce sont ses clés qu'elle a abandonné dans le second puits.

Par automatisme plus que par autre chose, elle réussit à mettre un pied devant l'autre, progressant vers l'escalier. Et puis... "Bêêêh". Son sang semble se figer dans ses veines.

- Oh non...

Elle en aurait pleuré. Ne les lâcherait-il donc jamais ?! Elle ne sait pas comment il compte tenter de les tuer cette fois, car elle ne se retournera pas. Affronter la mort en face, des conneries. Aussi vite qu'elle le peux, ses pas s'accélèrent, alors qu'à chaque enjambée elle se sent sur le point de vaciller, ce qui aurait déjà été fait si Thomas n'avait pas été là.

Elle ne se soupçonnait pas autant de volonté, d'ailleurs.

Et puis un claquement, et cette flèche qui passe à quelques centimètres d'elle pour aller se ficher dans le bois de l'escalier. La pauvre brûlée en aurait crié si elle n'avait déjà pas tant de mal à respirer normalement. Maudite soit Marie-Elizabeth du Guesclain ! Qui rigole en plus ! Bordel.

Débute alors la laborieuse ascension des marches, tirant à Jessica un couinement de douleur à chaque fois qu'elle devait plier l'un de ses membres plus qu'endoloris. Mais vaillamment, elle grimpe. Et pense à Lutz. Seigneur, comment allait-il réussir à passer à l'étage supérieur, alors qu'il pouvait à peine marcher ?

Day se dégage doucement de l'emprise de Thomas, tandis que ses deux mains viennent agripper la rampe. Cela sera assez pour elle, car on abandonne pas un camarade blessé.

- Aider... Keller...

Et hop, elle reprend son ascension.

Admin Messages : 184 Date d'inscription : 05/07/2013

Clac

Le carreau va se planter dans le bois de l'escalier...
Marie-Elisabeth avait décalé sa lampe tout en éclairant le fond du couloir. Ruse qui avait trompé le point de visé de l’arbalétrier assassin. Celui ci décale son masque, se penche et cherche le résultat de son tir avant de comprendre qu'il n'a touché personne. La Française croit entendre une insulte et voit le tireur au masque de mouton en train de prendre un autre projectile... surement pour recharger. Elle n'attendra pas pour l'admirer.

Seulement le problème n'est pas elle mais les trois devant.
C'est Jessica qui décoince la situation. Même si d'apparence elle semble bien plus mal en point que Keller, celle-ci a toujours l'usage de ses deux jambes... ce qui n'est pas le cas du sportif qui pèse son poids. Elle se détache de Thomas et lui demande d'aider Lutz pendant qu'elle gravit le reste des marches. Thomas agit à temps en aidant le musculeux Rookie.

Grâce à ces actions, les quatre jeunes arrivent à disparaitre du champ de vision du tireur quand il a terminé de recharger son arbalète.

BONG

Le fils Ashford vient de refermer la porte et demande sans attendre:

Thomas: - Lisa... tu te souviens du chemin retour au petit salon ? Si oui, conduis les. Sinon, on improvise.

Lisa se souvient, bien entendu. Marie-Liz ne peut pas oublier les choses. Ce ne serait pas possible qu'elle devienne inutile, pas elle. Avec le stress, ce n'était pas gagné, pourtant. Elle aurait bien aimé avoir quelque chose pour bloquer la porte, avant de quitter la pièce. Un meuble à faire tomber contre ? Une étagère bien lourde qui empêcherait le battant de s'ouvrir ? Pas vraiment le temps de tergiverser, au fond, elle guide le groupe vers le petit salon où qu'ils ont traversé plus tôt.

Ils ont besoin de faire le point, de donner des soins aux deux rescapés, de réfléchir de se mettre au calme, ne serait ce qu'une minute ou deux... Si ses pieds semblent connaitre la route, ses yeux cherchent partout quiconque pourrait les aider. La maison est donc vide ? Ils se sont tous déjà faits tuer ? Combien y a t il d'ennemis ?

C'est quoi ce week end de meeeeeeeeeeeeeeerde ?

La délivrance en haut des marches. Première arrivée, et une seule envie : Celle de se laisser tomber par terre et de mourir là. Mais non. Elle va suivre Marie-Liz jusqu'au petit salon, et dare-dare avec ça... Il n'y avait qu'une porte qui les séparait du mouton.

Elle tousse, un bon coup, histoire d'évacuer un maximum de saloperies avant de prendre la parole, sur le chemin. Parce que si elle devait crever, autant qu'elle refile toutes ses infos avant, pour qu'ils puissent l'arrêter... Ou plutôt, les arrêter.

- Marie... Le mouton, il a... Un complice. Il lui parlait dans son oreillette, il a dit des trucs à propos d'une fille enfermée dans un bureau... Je crois qu'il voulait dire sœur. Et il a tué la métisse. Il cherche une autre fille. Vivante. Pour faire un sacrifice.

Et de tourner la tête, pour jeter un regard à Lutz.

- Faut qu'on sorte d'ici, qu'on aille aux urgences... Et qu'on prévienne les flics, putain.

Et, pour elle-même, de marmonner :

- Mon rein droit pour de la vicodine.

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Thomas bloque la porte, Lutz est adossé contre le mur, Marie-Elisabeth est prêt à conduire ses deux camarades pendant que Jessica reprend son souffle. Le fils Ashford fait signe de partir et colle son oreille contre la porte. Ce que font les trois autres. Pendant le trajet éclairé sous la lampe de la Française, Jessica la tient au courant de tout ce qu'elle a apprit.

Ils arrivent à la porte coulissante des travaux, celle qui donne derrière le tapis mural du petit salon. Quand ils commencent à passer, ils sont rattrapés par Thomas. Il éteint sa lampe dès qu'il passe aussi et referme la porte. Il fait signe de se taire et aide Lutz à se déplacer. Silencieusement ils se dirigent vers le grand salon pour voir qui s'y trouve. Il y avait Emma et Eddy. Les deux étudiants étaient à table en train d'installer les pièces d'un échiquier.

Eddy: - Qu'est-ce... qu'est-ce qui, qui, qui t'es arrivée ?
Emma: - Oh dieu tout puissant... Lutz, Jessica, qu'est-ce qu'il s'est passé ?

Etonnement sur le visage du petit étudiant et stupeur chez la croyante qui se lève aussitôt pour aider la cramée qui faisait peur à voir sous l'éclairage du jour. Eddy s'approche, étonnement calme, se penche sur la cuisse de Lutz, relève la tête sur son visage et dit:

Eddy: - Hémorragie. Il faut arrêter cela ou tu, tu, tu vas mourir avant la nuit.
Lutz: - Non... non ! Il faut trouver Marie, l'étudiante en Médecine...

Thomas tire une chaise et assoit Keller quand d'un seul coup il regarde sur l'un des murs une chose. Il s'y dirige, prend une chaise, la déplace, monte dessus et prend un objet de la décoration mural. C'était un fusil de chasse.

Mais ou est Clara ? - Page 2 FUSIL-DE-CHASSE-Occasion-20130511012106

Il l'ouvre et constate bien entendu qu'il n'est pas chargé. Thomas marmonne pour lui même: " - Il n'est pas sensé savoir qu'il est vide... "

Le fils Ashford reste dans l'encadrement de la porte du petit salon et dit aux autres:

Thomas: - Essayer de trouver de quoi soigner Jessica et surtout d'arrêter l'hémorragie de Lutz. Maintenant que j'ai ça, on peut s'organiser. Dès que c'est fait, on prend le bus et on...
Mince... c'est John qui a les clefs du bus.